Enregistrement : jour 2.

Histoire d'eau ...

10h : celle-ci avait pourtant bien commencé. Quelques pièces pour se chauffer, les doigts répondent bien.

10h30 : et là, c'est le drame : des camions municipaux équipés de nettoyeurs à haute pression se mettent à l'oeuvre devant l'entrée de la salle. Impossible d'enregistrer quoique ce soit tant le bruit est important et envahissant. Il faut savoir que d'une part, la salle n'est pas totalement isolée des nuisances sonores extérieures et que d'autre part, les micros utilisés sont d'une très grande sensibilité et captent la moindre respiration, le moindre craquement. Alors imaginez des monstres de fer et d'acier déversant leur torrent de monoxyde de dihydrogène !!

Que faire alors dans de telles conditions ? Se relaxer, continer à travailler et à peaufiner les pièces à enregistrer.

Ce n'est qu'à 12h30 que le calme et le silence reprendront leurs droits. Difficile néanmoins de se reconcentrer. Certains passages délicats ne passent plus aussi bien que le matin, le pianiste n'est pas entièrement satisfait.

16h30 : je décide d'arrêter la séance pour aujourd'hui. 3 morceaux ont été enregistrés, 2 seront validés.

20h : fin du transfert et du montage des 2 titres en question. J'avoue que je ne savais pas à quoi m'attendre qualitativement. En effet, sans Marc Burian, l'ingénieur du son, j'ai dû moi-même m'occuper de la partie technique. Rien de très compliqué ma foi, mais les nombreux aller-retours entre le piano et la table de contrôle ont quelque peu changé les habitudes et perturbé la concentration. Ce qui peut altérer la qualité de l'interprétation mais aussi fausser notre jugement. Rien de ce que nous produisons alors ne nous convient totalement, même si le résultat s'avère en réalité à la hauteur de nos exigeances.

Allez, clap de fin pour cette 2ème journée d'enregistrement qui se termine par un Happy-end. Et comme il n'y a jamais deux anglicismes sans un troisième : see you tomorrow !!